Joal-Fadiouth est une commune du Sénégal située à l'extrémité de la Petite-Côte, au sud-est de Dakar. Elle réunit en réalité deux villages, Joal – le plus gros –, établi sur le littoral, et Fadiouth – le plus visité –, une île constituée d'amoncellements de coquillages et reliée à la côte par un pont de bois.
Joal-Fadiouth est une ville de pêcheurs qui s’étend le long d’une plage immense bordée de pirogues colorées attendant leurs prochaines traversées. Une ville-étape un peu tombée en désuétude qu’il faut prendre le temps d’arpenter pour apprécier pleinement le charme de son caractère…

Une ville entre mer et mangrove
Située à l’extrémité de la petite côte, à 120 kilomètres de Dakar par la route, la “ville-île” de Joal-Fadiouth peut être une étape agréable et reposante pour commencer à apprivoiser la mangrove avant une totale immersion dans le Sine-Saloum. C’est également un bon spot si l’on souhaite s’échapper – le temps d’un week-end – en dehors des murs de la capitale. Les touristes ne passent généralement à Joal que pour se rendre sur l’île de Fadiouth. Néanmoins, si l’on a le temps, une nuit ou deux sur place vous permettront de suivre le rythme reposant des habitants de la région, de marcher le long de cette vaste plage, de visiter le port, les fumeries de poissons et la maison du poète Léopold Sédar Senghor.
A voir sur l’île de Fadiouth et aux alentours :
Le cimetière de coquillages
perché sur une île
et relié à Fadiouth
par un pont.Les greniers à mil sur pilotis
, en plein cœur de la mangrove
.Le village.Les îles et îlots en pirogue
.La plage des Mouettes
.
Ziguinchor

Ziguinchor, port fluvial sur le fleuve Casamance, à 70 km de l’océan atlantique, fut fondée en 1645 par des marins et commerçants portugais.En 1886 les Portugais et les Français signèrent un accord.
La France la récupère le 22 avril 1888. L’arachide fut à l’origine de la prospérité de la ville.
En effet le découpage frontalier coupa en deux le territoire des Diolas que l’on trouvait de chaque côté de la frontière.
A cette époque, Ziguinchor exportait vers Dakar et l’Europe des arachides, et des crevettes.
Chef-lieu d’une région à dominance chrétienne dans un pays à forte dominance musulmane, de plus séparée du nord du Sénégal par l’enclave de la Gambie, Ziguinchor fut un peu délaissée et affectée par des troubles politiques sérieux dans les années 1980.

La visite du pape Jean-Paul II en 1992 semble avoir marqué le renouveau de la ville, une reconnaissance et une nouvelle stabilité.
La ville a un consulat français. Elle est reliée à Dakar par route, par bateau et par avion.
A visiter : le marché de Saint-Maur-des-Fossés et le centre artisanal.
Possibilité de sillonner la Casamance en autocars rapides (gare routière de Ziguinchor).
La richesse culturelle
Entre les traditions millénaires et les influences coloniales, le Sénégal est un terreau fertile à la création. Les rythmes des djembés et les notes de la cora, instrument à cordes, côtoient les rappeurs aux influences résolument occidentales.
Il faut absolument aller voir un combat de lutte traditionnelle sérères, où les rituels s'avèrent aussi captivants que les chorégraphies effectuées par les athlètes. Pour avoir un aperçu de l'univers des guérisseurs, le Centre Malango, à Fatick, est tout indiqué.

L'héritage de Leopold Sedar Senghor, poète et premier président du Sénégal, en 1960, est toujours présent. Le voyageur curieux peut suivre les traces du premier écrivain africain à avoir été nommé à l'Académie française de son village natal, Djilor Djidiack, à celui où il a passé son enfance, Joal, jusqu'à sa maison de retraite, à Dakar, qu'on visite en compagnie de son ancien garde du corps.
Le baobab, l'arbre de vie, l'emblème du Sénégal
Le baobab est l'emblème du Sénégal. En dehors des fréquentes rencontres avec cet arbre dans la nature, son image se trouve mêlée de façon étroite à la vie du pays : logos en tout genres, publicités de produits divers, références, citations, emblème de tampons administratifs...Il a inspiré les poètes, les écrivains, les peintres, les photographes, les scientifiques, les médecins...On lui a découvert mille usages...C'est donc un être déjà peu banal, mais en plus il flotte autour de lui un parfum de mystère, de légendes...
Tout d'abord son nom. L'origine du mot baobab a donné lieu à de nombreuses analyses, il aurait été imprimé pour la première fois en 1592 à Venise dans un ouvrage illustré, le De Plantais Ægyrine Liber, publié par un médecin padouan, Prosper Alpine à son retour d'Ego. Ce vocable ne pénétra que beaucoup plus tard dans la langue française, dans l'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, œuvre monumentale du XVIIIème siècle, composée sous la direction de Diderot et de d'Alembert, publiée à partir de 1751, après qu'il fût tiré des ténèbres par Michel Adanson, tombant en arrêt, en août 1749, devant les baobabs de Sore, à Saint Louis du Sénégal. Je lui laisse la parole : "(J'aperçus) un arbre dont la grandeur prodigieuse attira toute mon attention. C'était un calebassier, autrement appelé pain de singe, que les wolofs nomment "Gouï" dans leur langue...".
C'est Bernard de Jussieu, du Muséum de Paris, qui, recevant des échantillons, donna à l'arbre le nom scientifique d'Adansonia digitata. Voilà pour la version la plus couramment admise.

Le baobab pousse généralement de façon assez clairsemée. Il a un tronc ventru et un bois tendre gorgé d’eau (appelé pour cette raison arbre bouteille). Avec son allure caractéristique, il est généralement très massif et peut atteindre 25 m de haut et plus de 20 m de circonférence; son diamètre atteint 5 à 7 m. Il présente au sommet du tronc une couronne de branches irrégulières et dépourvues de feuilles pendant la majeure partie de la saison sèche, ce qui peut représenter une longue période dans les zones où la saison des pluies est courte. C’est une des explications à son appellation « l’arbre à l’envers »car, avec ses rameaux nus, il paraît avoir été retourné avec ses racines au sommet.
L’écorce est fibreuse, grise et lisse, ce qui lui confère un aspect presque luisant lorsqu'elle est vue de loin. Elle a une épaisseur comprise entre cinq et dix centimètres. Par conséquent, l'arbre peut survivre à des feux de brousse mineurs relativement indemnes. L'arbre est dur à l'extérieur et fibreux à l'intérieur. Les jeunes arbres ont d’abord une racine pivotante pour s'encrer dans le sol puis en vieillissant le système racinaire s'étend de façon radiale et superficielle plus loin que la hauteur de l'arbre. les racines principales des arbres âgés sont relativement peu profondes et ne se prolongent rarement au delà de 2 m. Ils sont de ce fait très sensibles aux forts vents de type tempête, orage qui peuvent le déraciner.
Les feuilles caduques sont simples sur les jeunes arbres et digitées (5, 7 ou 9 folioles) sur les arbres matures. Elles atteignent alors jusqu'à 20 cm de diamètre. Elles apparaissent irrégulièrement en mai, un peu avant la saison des pluies, et tombent en automne. Dans les lieux plus humides comme la Casamance, les baobabs peuvent rester en feuilles presque toute l'année.

Adansonia digitata a un caractère botanique unique dans le genre Adansonia : des fleurs blanches pendantes, au contraire des autres espèces à fleurs érigées. Ces fleurs mesurent environ 15 cm de diamètre et sont suspendues au bout d'un long pédoncule. Elles émettent un parfum aigrelet, soufré, voire putride qui attire en particulier les chauves-souris. La floraison a lieu durant les deux premiers mois de la saison des pluies.
Le fruit du baobab pèse en moyenne 250 g. Il se présente sous une forme oblongue d'environ 100 mm de diamètre et 20 cm, voire 30 cm de long. Il est entouré d'une coque (épicarpe) assez dure, ligneuse et recouverte d'un fin duvet urticant jaune-vert virant au beige à maturité. Ce fruit contient en moyenne 300 graines enrobées d'une pulpe (endocarpe) sèche blanche comestible appelée pain de singe. Un arbre mature peut donner plus de 200 fruits par an.
Les fruits indéhiscents tombent de l'arbre à maturité sans s'ouvrir immédiatement. La pulpe est le plus souvent consommée par les termites qui pénètrent dans le fruit et libèrent ainsi des graines dures, noires en forme de haricot. Ces dernières sont dispersées, quand elles ne germent pas in situ, par des singes, rats, éléphants, oiseaux ou enfin par l'homme qui est également un gros consommateur des fruits.
Pendant la saison des pluies, qui dure entre six semaines et cinq mois selon les régions, un arbre d’un volume de 200 mètres cubes absorbe dans ses fibres spongieuses jusqu’à 140 000 litres d’eau qu’il stocke pour la saison sèche. Le tronc peut s'épaissir de plusieurs centimètres en raison du stockage de l'eau pendant la saison des pluies.
Lac Rose Lac rose: éclatant entouré de monticules de sel blancs scintillants.
Fadiout: Petite île où les ruelles du village (et même certaines maisons) sont faites de coquillages.
Mar Lodj: Charme d'un village au rythme lent avec vue sur le front de mer et accès au delta du Sine-Saloum.
Île de Karabane: Une île idyllique nichée dans le paysage luxuriant de la Casamance.
Quelques Infos pratiques Sénégal pour faciliter vos conditions de séjour :
Quand partir au Sénégal : Avec plus de 300 jours ensoleillés par an, il faut cependant tenir compte de la saison sèche et de la saison des pluies (de plus en plus rares).

Comment remplir sa valise :
Vêtements légers, coton ou toile (proscrire le nylon) et un lainage pour certaines soirées fraîches, sandales, espadrilles et éventuellement bonnes chaussures de marche. N’oubliez ni la tenue de plage et la crème solaire, ni les lunettes de soleil et de quoi vous couvrir la tête. Egalement fortement recommandé : le répulsif anti-moustiques. Les vêtements trop courts sont à proscrire en dehors de la plage ou du bord de la piscine, non seulement pour se protéger des coups de soleil et des moustiques mais également parce que vous allez visiter un pays dont la culture influencée par la religion dominante – l’Islam – apprécie la discrétion et la décence vestimentaires.
Si vous décidez de visiter les parcs nationaux (Djoudj, Niokolo-Koba, etc.) n’oubliez ni les jumelles ni l’éventuel télé-objectif.
Décalage horaire :
Le décalage horaire avec la France est de -1 h en hiver (lorsqu’il est Midi à Paris il est 11 h au Sénégal) et de -2 h en été (lorsqu’il est Midi en France il est 10 h au Sénégal).
Voltage : 220 v., aucun adaptateur nécessaire.
Monnaie au Sénégal :
Le Franc CFA. 1 € équivaut à 655 Francs CFA.
Le change se fait au Sénégal, dans les banques, les hôtels, les bureaux de change et à l’aéroport. Des distributeurs automatiques de billets sont disponibles dans les grandes villes et les stations balnéaires.
Carburant : de 20 à 30 % moins cher qu’en France.
Vitesses de conduite : 90 km/h sur route, 50 km/h en agglomération
Distances à partir de Dakar :
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Cap Skirring
Distance : 5 13 Km Durée : 8h 20mins (Ferry inclus)
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Diourbel
Distance : 133 Km Durée : 1h 56mins
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Ile de Gorée
Distance : 19.2 Km Durée : 20 mins (par la Chaloupe)
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M’bour
Distance : 67.9 Km Durée : 1h 01min
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Popenguine
Distance : 43.4 Km Durée : 47 mins
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Saint-Louis
Distance : 246 Km Durée : 3h 25 mins
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Sedhiou
Distance : 759 Km Durée : 10 h
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Ziguinchor
Distance : 445 Km Durée : 7h 20 mins (Ferry inclus)
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Prise de photos et films :
Il est interdit de photographier et de filmer les sites et bâtiments officiels (aéroports, casernes, présidence, ministères, etc…). Il est recommandé de ne pas photographier ni filmer des situations qui peuvent gêner les populations.
Les formalités d'entrée au Sénégal : visa, conseils de santé.
Visa :
Depuis le 1er mai 2015, le visa payant d’entrée sur le territoire sénégalais a été supprimé.
Vaccinations recommandées
Prévention du paludisme
Prévention :
Chimioprophylaxie par Atovaquone/Proguanil, ou Doxycycline, ou Méfloquine
Protection contre les piqûres de moustiques
En cas de fièvre survenant pendant le séjour ou dans les mois qui suivent le retour, il convient de consulter un médecin.
Nous vous souhaitons un agréable séjour dans ce pays magique qui nous espérons vous charmera.